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Actualités Santé Prévoyance

Exonération des charges sociales : couvertures des ayants-droits !

Adhésion obligatoire ou facultative, un choix décisif

La mise en place d’un régime de santé collectif dans les entreprises, obligatoire depuis le 1er janvier 2016, est assortie d’une prise en charge minimale de la moitié des cotisations des salariés par l’employeur. En contrepartie, cette participation financière est exonérée de charges sociales patronales sous conditions. Mais qu’en est-il pour les ayants-droit des salariés ?

  • Les conditions d’exonération de charges sociales dans un régime de santé collectif

Le principe : les cotisations versées par l’employeur pour financer une complémentaire santé bénéficient d’une exonération de charges sociales si le régime de santé est collectif et obligatoire (article L242-1 du Code de la Sécurité sociale). Cette règle vaut pour les salariés et leurs ayants-droit, assurés à titre obligatoire.

Le régime d’assurance santé collectif est toujours obligatoire pour les salariés, quelle que soit l’entreprise. En revanche, s’agissant de leurs ayants-droit, tout dépend des dispositions de l’acte fondateur et des obligations conventionnelles en la matière : s’ils ne prévoient pas d’obligation, et que l’employeur participe tout de même au financement d’une adhésion facultative, la possibilité d’exonération de charges sociales ne s’applique pas.
  • Un régime d’adhésion à bien préciser pour éviter tout redressement

La Cour de cassation a eu l’occasion de rappeler ce principe récemment, en validant un redressement URSSAF auprès d’une entreprise ayant financé la cotisation des ayants-droit de ses salariés, alors que leur adhésion était facultative. Le financement en question avait bien à être réintégré dans l’assiette des cotisations de Sécurité sociale.

Une décision qui souligne une fois de plus l’importance pour les employeurs de clairement définir les bénéficiaires du régime santé collectif mis en place, ainsi que son caractère obligatoire ou facultatif, dans la décision unilatérale ou l’accord collectif fondateurs de la mutuelle d’entreprise.
Source : Cour de cassation, Chambre civile 2, 25 janvier 2018, 16-26.580
NOTRE FOCUS
 
Ont été conçus trois types de complémentaires santé pour répondre aux obligations de mise en place d’un régime de santé collectif dans toutes les entreprises.
–    des offres spécifiques dédiées à 21 conventions collectives
–    une complémentaire santé standard conforme à la couverture minimale légale
–    une complémentaire santé complète avec des garanties modulaires permettant une couverture sur-mesure des salariés.
Quel que soit l’offre choisi, le salarié a la possibilité d’étendre la couverture santé aux ayants droit et de renforcer les garanties si nécessaire.
 
Les PLUS :
–    La mise en conformité de l’offre, du contrat au gré des évolutions règlementaires
–    Des remboursements sous 24h avec un suivi en temps réel (SMS, alerte e-mail…)
–    Une gestion du contrat en ligne dans un espace dédié accessible 7j/7 et 24h/24

Zoom sur les enjeux du 100% santé

La réforme du « reste à charge zéro », appelée désormais le  « 100% Santé », entre en vigueur progressivement de 2019 à 2021. 

Cette réforme a pour but de favoriser l’accès aux soins essentiels à tous. Pour cela, tous les acteurs de la santé devront agir autour de 3 leviers : les paniers de soins, les prix limites de vente des professionnels de santé et la prise en charge des complémentaires.

Le « 100% santé » impacte les trois domaines qui représentent les dépenses les plus chères en matière de santé et où le reste à charge du patient est parfois le plus élevé, soit :

  • l’optique ;
  • le dentaire ;
  • l’audiologie.

Offres en cours :

Tous nos produits Santé Prévoyance seront automatiquement mis en conformité et indiqueront les nouveaux montants de prise en charge en audiologie, dentaire et optique à partir de juillet 2019.

Contrats responsables en stock :

Vos clients seront progressivement informés, à partir de septembre 2019, de leurs nouvelles grilles de garanties conformes 100% santé, applicables dès le 1er janvier 2020.

/ ! \ Les offres non responsables quant à elles restent inchangées car elles ne sont pas impactées.

La déclaration sociale nominative (DSN) : pourquoi et comment ?

Obligatoire depuis janvier 2017 pour tous les employeurs du secteur privé du régime général et du régime agricole de la Sécurité sociale, la DSN vise à simplifier l’ensemble des déclarations sociales via une seule formalité dématérialisée à réaliser. Une ambition évidemment saluée par tous les employeurs… mais dont la mise en pratique s’avère encore quelque peu chaotique.

> Qu’est-ce que la DSN ?

Jusqu’à présent, les employeurs devaient déposer plusieurs déclarations parallèles, et s’adressant successivement à leurs différents interlocuteurs en matière de protection sociale : Urssaf, Pôle Emploi, Centre des Impôts, etc. Des formalités longues et multiples, propices aux erreurs ou aux informations manquantes.

La Déclaration Sociale Nominative a justement deux objectifs : celui de simplifier et de diminuer la charge de travail déclarative pour les employeurs et celui de réduire le risque d’erreur et d’accélérer le traitement des dossiers des salariés.

Il s’agit d’une déclaration unique, mensuelle et dématérialisée qui centralise les déclarations périodiques déposées par les employeurs auprès des organismes de protection sociale. À chaque numéro SIRET correspond une seule Déclaration Sociale Nominative. Elle intègre toutes les déclarations sociales émises par une société concernant ses salariés : salaires, charges sociales, arrêts maladie, congés maternité, accidents de travail…

> La dématérialisation des déclarations

La DNS repose sur les données produites par la paie. Elle s’édite donc via les logiciels comptables des entreprises, qui doivent être conformes à la norme Néodes (Norme d’Échange Optimisée des Déclarations Sociales).

Les échéances de déclaration sont :

  • le 5 du mois suivant celui de paiement des salaires (le 5 du M+1) pour les entreprises de plus de 50 salariés ayant payé leurs salaires en M ;
  • le 15 du M+1 pour les entreprises de plus de 50 salariés payant leurs salaires en M+1, et pour les entreprises de moins de 50 salariés quelle que soit leur date de paiement des salaires.

> Une mise en œuvre encore sujette à difficultés

Dossiers incomplets, demandes d’informations complémentaires, rejets par les caisses de prévoyance dont les logiciels n’étaient pas mis à jour… En pratique, la mise en œuvre de la DSN a connu des débuts difficiles dont ont notamment pâti les entreprises, confrontées à des demandes de modification de paramétrage de la part des différentes caisses, à des nécessités de régularisation souvent complexes ou à des contestations de la part de leurs salariés.

Des erreurs liées aux logiciels de gestion de paie des entreprises elles-mêmes sont aussi en cause, comme en a alerté l’URSSAF en mai 2018 : elle a identifié de fréquentes incohérences des données transmises notamment aux caisses de retraite de base et complémentaire, générant des erreurs de calcul des droits des salariés. Les entreprises concernées ne seront pour l’instant pas sanctionnées, mais elles sont invitées à la plus grande vigilance à ce sujet.

Et si ce grand chantier administratif et informatique de la DSN est en passe d’aboutir, il lui reste encore à relever le très prochain défi du prélèvement à la source… Affaire à suivre.

100% Santé : quels changements pour les contrats de mutuelle d’entreprise ?

Le RAC zéro (reste à charge zéro), appelé désormais « 100 % santé » est une réforme visant la prise en charge totale des frais optiques, d’audiologie et dentaires à l’horizon 2021. Un décret va venir modifier le cahier des charges des contrats Responsables à cet effet.

-> Optique : en 2020, les opticiens proposeront des forfaits verres + monture à 105 € maximum, pour une myopie modérée, remboursés à 100 %. Les montures concernées seront plafonnées à 30 €. Les verres corrigeront tous les troubles visuels, et seront traités anti-rayures ainsi qu’anti-reflets. L’assuré pourra choisir, s’il le souhaite, des verres 100% santé et une monture hors forfait. Dans le cadre du contrat responsable, elle sera remboursée par la complémentaire santé à hauteur de 100 € maximum (contre 150 € actuellement).

-> Audiologie : une nouvelle nomenclature des aides auditives sera établie dès 2019. Les équipements de classe I entreront dans le panier 100%, leur prix étant limité à 1 300 € (ou 1 400€ en fonction de l’âge du patient ou si le patient est atteint d’une cécité) . La classe II correspondra aux prix libres. En 2021, le prix d’un appareil classe I sera de 950 € et il sera pris en charge à 100 % : contours d’oreille classiques, contours à écouteur déporté et intra-auriculaires. Tous bénéficieront de 4 ans de garantie et d’au moins 3 options (ex. anti-acouphène ou anti-réverbération).
Les remboursements des équipements de classe II seront limités à 1 700 € (Sécurité sociale + mutuelle).

-> Frais dentaires : 3 paniers sont prévus. Le panier 100% santé comprendra les couronnes en céramique pour les dents de devant et métalliques pour les molaires, les couronnes provisoires et les bridges (dès 2020), les prothèses amovibles, ainsi que les inlays-core (dès 2021). Un panier intermédiaire à prix maîtrisé sera mis en place pour les mêmes soins, mais de qualité supérieure. Le 3ème panier correspondra aux tarifs libres, et comprendra par l’exemple l’orthodontie.

La mise en conformité des contrats responsables

Pour intégrer les paniers pris en charge à 100% et les nouveaux plafonds de remboursement, tous les contrats responsables devront donc être révisés en 2019.

Selon le dernier projet de décret, le nouveau cahier des charges s’appliquerait aux contrats collectifs santé :

  • Souscrits ou renouvelés au 1er janvier 2020, pour l’optique et le dentaire,
  • Souscrits ou renouvelés au 1er janvier 2021, pour l’audiologie.

Vers une augmentation des cotisations de complémentaire santé ?

Devant la commission des Affaires sociales qui étudie actuellement le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2019, la ministre de la Santé et des Solidarités, a réitéré la volonté des pouvoirs publics que la réforme 100% Santé n’entraîne pas d’augmentation des tarifs des complémentaires santé.

Malgré cette annonce, l’augmentation des dépenses sur les postes dentaire et optique reste une éventualité, notamment pour les primes des contrats d’entrée de gamme.

De plus, les nécessités de mise en conformité des contrats pourraient peut-être engendrer une augmentation des frais de gestion. Elle sera donc très certainement l’occasion de renégociations et l’opportunité de nombreuses reprises à la concurrence.

NOTRE FOCUS

Tous nos contrats collectifs santé sont conformes à l’actuel cahier des charges des contrats responsables. Ils seront révisés en fonction du calendrier de mise en œuvre prévu par le décret modifiant le cahier des charges du contrat responsable.

Sources :
Projet de Loi de Financement de la Sécurité sociale 2019

100 % Santé : « Il faut s’attendre à un boom des sur-complémentaires »

Dès le 1er janvier 2020, l’accès au soin pour tous les Français bénéficiant d’une complémentaire santé responsable sera facilité avec la prise en charge à 100 % de certains équipements en audiologie, optique et dentaire.
 

Qu’est-ce que le 100 % Santé ?

C’est une mesure qui a vocation à améliorer l’accès aux soins sur des équipements en optique, audiologie et dentaire pour une certaine catégorie de la population qui ne s’équipe pas pour des raisons financières. C’est une démarche extrêmement positive mais des interrogations demeurent, notamment autour du coût et du risque de voir les primes augmenter pour les ménages.

Est-ce que toutes les prestations dans ces domaines seront remboursées ?
Non, seulement certains équipements de base. En optique, on sait par exemple qu’en terme de montures les choix seront limités. Dans le domaine dentaire, le 100 % Santé s’appliquera sur les dents en céramique pour celles qui sont visibles et sur celles en métal pour les dents du fond. Concernant la qualité, le gouvernement assure qu’elle sera au rendez-vous.

Quels sont les autres changements à prévoir ?

Il faut également s’attendre à un développement des sur-complémentaires. Celles-ci sont non responsables et visent à pallier les carences du panier de soins 100% Santé. Dans le cadre des contrats collectifs, il peut s’agir d’options facultatives qui s’ajoutent au contrat socle souscrit par l’employeur. Ces sur-complémentaires feront surement l’objet d’une négociation entre le salarié et l’employeur afin qu’elles soient financées, tout ou en partie, par l’entreprise. Attention, cette participation ne bénéficiera alors pas d’exonération de charge sociale.

Quel sera l’impact de cette mesure sur les dirigeants de TPE ?

Statistiquement, il semblerait que les dirigeants de petites entreprises privilégient davantage les contrats socles, dont les garanties sont fixées par l’ANI. Les salariés devront donc se tourner vers des sur-complémentaires et, dans les plus petites structures, ils ne pourront certainement pas compter sur la participation de leur employeur, pour qui le coût sera trop élevé.

Quelles vont être les attentes des salariés vis à vis de leur mutuelle d’entreprise ?

Ils vont espérer qu’elle dépasse le contrat socle, qu’elle prenne en charge ce qui est mal remboursé. La réforme du 100 % Santé ne règle pas la question des dépassements d’honoraires notamment. On va donc observer un jeu de négociation entre le salarié, le dirigeant et l’assureur pour obtenir des garanties supplémentaires tout en conservant un bon rapport qualité prix.


Changer de mutuelle ?

Des changements s’opèrent actuellement avec les grilles de remboursement des mutuelles qui ne seront plus affichées en pourcentage mais en euros. Cela facilitera les comparaisons des contrats d’assurance santé. Avec tous ces changements, on renforce la concurrence générale entre les acteurs et on peut s’attendre à de vraies batailles. Les dirigeants, notamment, seront très exigeants sur le rapport qualité/prix des offres.

BIO

Nathalie Coutinet est économiste à l’université de Paris 13 et chercheuse au Centre d’économie de l’université Paris-Nord (CEPN). Spécialisée en économie industrielle et en économie de la santé, ses travaux portent notamment sur les transformations de la protection sociale. En 2018, elle publiait, avec son collègue Philippe Abecassis, un ouvrage intitulé Économie du médicament aux éditions La découverte, 2018.

NOTRE FOCUS

Toutes nos offres responsables indiquent les nouveaux montants de prise en charge en audiologie, dentaire et optique.

Pour rappel, la réforme du 100% santé demande à tous les acteurs de la santé d’agir autour de 3 leviers : les prix limites de vente des professionnels de santé, la prise en charge des complémentaires et aussi le régime obligatoire qui révise à la hausse sa base de remboursement sur les équipements entrant dans le panier “100% santé”.