Bottier, Cordonnier de Saint Crespin
Le mot cordonnier s’écrivait autrefois cordouanier, de cordouan, qui signifiait, dans le vieux français, cuir de Cordoue, ville célèbre par ses tanneries.
À la Saint-Crépin, chausse-toi bien, car le 25 octobre est la journée des cordonniers qui, pourtant, sont fichtrement mal lotis en la matière ! Saint Crépin, patron des cordonniers
Les bottiers et les cordonniers appartenaient à la même corporation. Ils avaient le droit de faire et vendre des souliers, bottes, bottines, etc. L’histoire de la chaussure est presque aussi vieille que celle du monde, et pendant le cours des siècles les formes des souliers et des bottes ont, comme chacun le sait, varié à l’infini : les chaussures à la poulaine, à pointes si longues qu’on les rattachait aux genoux ; les patins, les souliers à crevés, à bouffettes ornées de perles, de grains d’or et de touffes de rubans telles qu’on les porta sous Louis XIV et sous Louis XV ; les souliers à talons rouges réservés à la noblesse ; les souliers à boucles, etc – Les bottes, dont l’usage se généralisa lorsque l’armure fut abandonnée, prirent les formes et les noms les plus divers : bottes à chaudron, à la houssarde, à l’anglaise, etc.
Hommes et Femmes de passion façonnent, restaurent, imaginent des pièces d’exception à la croisée du beau et de l’utile.
Le bottier main crée des chaussures sur mesure. À partir du dessin du contour et de l’empreinte du pied, reporté sur une forme en bois, il travaille les pièces de cuir par piquage, collage, rivetage, agrafage et enfin lustrage.
Le fabricant de chaussures crée et réalise des chaussures grâce à un patrimoine technique comprenant savoir-faire, tours de main et connaissance du cuir. Cette fabrication, qui requiert plus de 150 opérations, se caractérise par la réalisation d’un objet en volume à partir de pièces à plat.